Le mashup et le droit
Bien sûr, la pratique du mashup pose d’importants problèmes de droits, puisque dans l’immense majorité des cas, les internautes ne sollicitent aucun accord. Le droit moral est mis en cause, autant que les droits patrimoniaux ; le concept anglo-saxon du « fair use » étant sur ce point moins contraignant que notre système de droit d’auteur.
A titre d’exemple, un « mème » s’est répandu il y a quelques années : de multiples détournements du film La Chute de Oliver Hirschbiegel ont circulés, phénomène dont Alexandre Hervaud s’est fait l’écho dans Libération.
Ce succès a fini par irriter la société de production, qui aurait tenté de « censurer » le phénomène. Peine perdue, évidemment.
Lire l’article.
La plupart du temps, les créateurs de mashup ignorent que leurs pratiques contreviennent au droit. Pour eux, comme ils ne tirent pas de profit direct de leurs créations, il n’y a pas de problème. D’autres évoquent le droit de citation, qui bien sûr ne saurait s’appliquer en l’occurrence. Pour d’autres encore, il s’agit d’un véritable combat contre le droit d’auteur lui-même. En témoigne le mashup réalisé par Eric Faden, un universitaire de Bucknell University (Pennsylvanie).